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Carnet de chantier
Situation :
Tarbes - 65
Année de réalisation :
Étude en cours
Surface :
1250 m2
Décideurs :
Ville de Tarbes
Equipe :
Atelier d’architecture AIROLDI (mandataire)
STUDIO D Architectes
BET Environnement : ADDENDA
BET Structure : SETES
BET fluides : SETES
Acousticien : EMACOUSTIC
Economiste : David SIST
Mission :
De base

Reconstruction de l’école primaire Jean Macé à Tarbes

Deux mondes, deux univers, deux écoles

A Tarbes, située en entrée de ville, l’école primaire Jean Macé est un bâtiment signal, structurant de la vie d’un quartier. Regroupant maternelle et élémentaire, cet équipement à l’architecture scolaire contemporaine s’inscrit dans la volonté de changer l’image de la cité du Mouysset. Sa vocation protectrice et ludique se traduit dans sa conception.

Le projet propose deux mondes, deux univers, deux écoles. A l’étage, se trouve l’école élémentaire qui bénéficie de larges ouvertures et profite de larges vues dégagées sur les Pyrénées. Un bois de Douglas mettant en scène des façades aériennes, végétales, protectrices enserre les espaces d’évolution des élèves. Au rez-de-chaussée, l’école maternelle se compose d’un espace introverti, tourné sur l’intérieur de l’école et les espaces végétalisés. 

L’école participe à l’éveil sur le monde des sens et à l’enseignement des connaissances avec l’intégration d’espaces pédagogiques permettant une diversité d’activités : volière/poulailler, serres, ruche, jardinières/potager,… 

Les salles de classes, en lien direct avec leur cour propre, sont regroupées dans un même volume et desservies par un espace en double hauteur baigné de lumière naturelle maitrisée.

Le besoin d’évolutivité de l’école a été intégré. Le hall d’entrée a un rôle pivot dans la répartition des élèves et permet une gestion simple des flux et le contrôle d’accès des locaux hors temps scolaires.

Le bâtiment tient compte des traditions constructives et esthétiques locales des maisons pyrénéennes, avec le recours à des matériaux biosourcés (bois, terre…) et géosourcés (galets de l’Adour). 

La qualité et le confort acoustiques ont été optimisés. D’un point de vue thermique, les surchauffes estivales sont limitées (ventilation naturelle, protections solaires, végétalisation). La sobriété énergétique est permise par le recours à une pompe à chaleur, une ventilation double flux, des éclairage de type LED et une installation photovoltaïque en toiture.

© Crédit photo : David Aubert